vendredi 22 novembre 2013
lundi 18 novembre 2013
Liste des Finalistes
Comme promis, voici la liste des nouvelles finalistes.
Elles sont classées par ordre décroissant des points obtenus lors de la délibération du jury.
Espérance - David
Corre – Paris (75)
En dernier lieu – Florence Medina – Paris (75)
De l’autre côté des dunes – Antoine Miller- Lyon (69)
Le chant du départ – Christine Borie- Brive-la-Gaillarde
(19)
Aspirations – Sylvie Dubin – Angers (49)
Besame
mucho - Constance Corbier- Paris (75)
Singulière agape - Ethel Salducci – Paris (75)
Sous l’arche de Noé – Frédéric-Sophie Braize – Nîmes (30)
Pirate de passage - Eric Bottlander – Colmar (68)
Brèche – Anne Okaïs – Bourdeaux (26)
Le candidat – Marie Lauzeral – Asnières sur Seine (92)
Petit bouillon - Monique Coudert – Marly le Roi (78)
Solstice – Emmanuelle Lagrange – Paris (75)
Le cercle des 10 pierres – Odile Mathys – Rueil (92)
Jean Sébastien – François Capet – Liège (Belgique)
Tom Pouce – Sylvie Bourdon – Le Mesnil-Esnard (76)
Brève rencontre – Philippe Marchand – Paris (75)
Un mythe – Christophe Le Maux – Bois-Colombes (92)
Miradors – Jean-Paul Gremillet – Saint-Goussaud (23)
Une nouvelle a été disqualifiée à l'unanimité par le jury (manquement au règlement)
Bravo à toutes et à tous, en espérant vous retrouver l'année prochaine.
Lauréats 2013
Nous avons le plaisir de vous présenter les lauréats du Prix Don Quichotte 2013
Prix Spécial du jury
Jean Christophe Perriau
Jean Christophe Perriau
Mon parcours d'écriture :
J'ai 45 ans, je suis marié, trois enfants, je travaille dans le social. N'ayant ni TV, ni Facebook, et très peu d'amis, je passe mon temps à lire et à écrire, en général des trucs assez noirs et cyniques.
J’écris essentiellement des nouvelles et j’ai participé à de nombreux concours depuis un an. J'ai déjà été lauréat une dizaine de fois, ce qui en dehors des prix, représente une forme très agréable de reconnaissance et donne envie de continuer.
mardi 12 novembre 2013
La nouvelle du Président
Mikaël Ollivier
Jeu, set et match
Il regarda son adversaire de l’autre côté du filet et sut qu’il allait gagner. Il le sentait depuis le début du troisième set, mais là, au moment de se mettre en position pour servir, il en eut la certitude.
Son père était cuit, lessivé. Jambes écartées, ses chaussettes couvertes de terre rouge collée par la sueur, il avait le poids du corps sur les talons.
Combien de fois avaient-ils joué l’un contre l’autre ? Chaque dimanche matin depuis… Depuis huit ans.
lundi 11 novembre 2013
Le Palmarès
Bonjour à tous et à tous voici le palmarès tant
attendu !
Dans les jours qui viennent vous pourrez découvrir de petits portraits de nos lauréats, lire leurs nouvelles, et découvrir quelques photos de la remise des prix et la liste des nouvelles finalistes.
En attendant, voici le nom des gagnants, quatre d’entre eux étaient présents lors de cette soirée très chaleureuse.
Prix spécial du jury :
C'est donc M.
Jean-Christophe Perriau d'Athis Mons(91) qui va partir au Canada,
récompensé pour sa nouvelle :
récompensé pour sa nouvelle :
Bruissements
Premier prix :
M.
Yohann Brossard d' Ancinnes (72)
pour sa nouvelle Roy
Deuxième prix :
M. Eric
Gohier de Frontignan (34)
pour sa nouvelle Oiseau(x) de passage ?
Troisième prix :
Mme
Valérie Laplanche d'Achenheim (67)
pour sa nouvelle Les
beaux parleurs
Prix de la Ville de Rueil Malmaison
Mme
Chantal Mangin de Rueil Malmaison (92)
pour sa nouvelle Contradiction
existentielle
Pour lire la nouvelle du Président du jury, Mikaël Ollivier c'est ICI
vendredi 25 octobre 2013
Remise des Prix/Spectacle
Si vous souhaitez assister au spectacle, merci d'appeler le 01 47 14 54 54 afin de préciser les réservations souhaitées.
mercredi 9 octobre 2013
La délibération approche !
Les lauréats seront prévenus au plus tard le 15 octobre.
Ils prendront connaissance de leur classement lors de la remise des prix qui aura lieu le :
Samedi 9 novembre 2013 à 18h30
à la Médiathèque Jacques Baumel de Rueil Malmaison
Le déroulement de cette soirée festive vous sera communiqué très prochainement.
A bientôt
Don Quichotte
lundi 16 septembre 2013
Bonjour à toutes et à tous,
Voilà, la sélection finale est bouclée.
Beaucoup de belles choses.
25 textes restent en compétition.
Comme l'an passé,afin de ne pas ajouter de pression supplémentaire, cette sélection finale sera dévoilée seulement après la proclamation du palmarès
le 9 novembre prochain.
En attendant, dernière ligne droite avant la délibération en octobre.
Patience, patience !
samedi 31 août 2013
Des nouvelles de Madame Eve Chambrot, Lauréate du prix Don Quichotte 2012
Madame Eve Chambrot, Premier prix en 2012 de notre concours de nouvelles, a la joie de nous annoncer la sortie de son roman :
LE NOEUD DE POMME, La Valette Editeur.
Félicitations !
Pour en savoir plus cliquez ICI
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vendredi 30 août 2013
Prix Don Quichotte - Prix de la ville de Rueil Malmaison
Madame Christiane Dordonnat, lauréate du prix Don Quichotte pour la meilleure nouvelle rueilloise, partage avec nous ses impressions à propos de son voyage à Fribourg en compagnie de Madame Carole Berté, directrice de la médiathèque Jacques Baumel de Rueil Malmaison.
" De retour de Fribourg, je tenais à vous remercier pour ce très
agréable séjour.
Ce fut une découverte pour moi car je
connaissais peu la Suisse et j'ai pu bénéficier à la fois de la présence
amicale et chaleureuse de Carole Berté et des personnes qui nous ont
accueillies avec beaucoup de gentillesse.
Monsieur Alain-Jacques Tornare,
en particulier, nous a fait découvrir son travail de recherche sur les
parodies de Tintin et nous avons visité avec lui son exposition extrêmement
intéressante et originale sur la variété des copies et autres documents
inspirés par cette BD célèbre. Il nous a également montré avec passion et
enthousiasme, les richesses architecturales et historiques de sa ville.
Le lendemain, nous avons donc eu beaucoup de plaisir à
retrouver, d'abord en petit train puis à pied dans la ville haute et
la ville basse, les ruelles typiques, les monastères et les églises qui
forment le patrimoine culturel exceptionnel de Fribourg. Nous avons
également admiré les œuvres originales de Tinguely et de Niki de Saint Phalle
ainsi que les vitraux modernes de Manessier.
Quelle merveilleuse initiative que ce concours de nouvelles Don
Quichotte, et je suis vraiment très honorée - et reconnaissante- pour ce très
beau cadeau ; merci encore.
Avec toute mon amitié
Christiane Dordonnat "
dimanche 25 août 2013
Finir l'été en beauté...
Fin des aventures ébouriffantes de Fabien au pays des Caribous
Jour 7
Je me réveille à pas d'heure,
j'ai pas de montre. Le soleil perfore la vitre, troue le rideau et enfonce ses
rayons dans mes yeux. J'y laisse trois dixièmes à chaque œil et rejoins à
tâtons la salle de bains. Dans le miroir, je croise un type endormi au regard
mauvais. J'espère pour lui qu'il n'a pas une lecture devant des millions de
personnes prévue ce matin, sinon c'est le fiasco assuré.
Je fais des longueurs dans la
baignoire, histoire de me dégourdir les palmes. Je saute dans mon plus beau
costume, celui de ma première communion. Je mets des chaussettes propres. J'accessoirise
mon accoutrement en lui adjoignant une écharpe rouge et une pipe à bec. Ainsi
déguisé, je peux passer incognito pour un écrivain renommé. Mon paradoxe et moi
sommes prêts à affronter cette foule immense que j'entends déjà se faire
surestimer sous ma fenêtre par les syndicats.
Le moment de lecture se décompose
en cinq mouvements joués par autant d'auteurs.
De hauteur, il en est question
lorsque je prends le micro. Du sommet de ma chaire, je prends le parti de
subjuguer la salle et de l'émouvoir aux larmes avec mon histoire dont le héros
meurt à la fin.
Je passe le restant de la journée
à rédiger des autographes et à recevoir des prix littéraires.
Le soir, dans les bras de
groupies énamourées, et dans mon cahier, j'écris que le temps, j'aurais pas
cru. Et que tout a l'air plus grand dans c't'hostie d'pays, surtout mon talent
d'écrivain.
Jour 8
J'ai pas envie de me réveiller,
j'ai pas envie qu'on soit un autre jour. Pas celui-ci, en tous cas, pas le
dernier. J'espère une tempête de neige qui clouera les avions au sol. On m'a
promis des cinquante centimètres de poudreuse dans les guides touristiques,
qu'on me les donne ! Et les volcans islandais, jamais là quand on a besoin
d'eux. Je glisse un œil entre les rideaux, il fait un temps splendide, c'est
déprimant.
J'ai pas eu le temps de tout
faire : chasser l'ours à dos d'orignal, manger du sirop d'érable à dos de
lapin, faire des photos à mettre sur Facebook, prendre l'accent, conduire un
truck, sauter dans la piscine du haut de frigo, faire un bœuf avec Robert
Charlebois, appeler mon patron et démissionner, je veux rester ici.
La police vient me chercher et me
raccompagne à l'avion. Je supplie Carole pour qu'elle m'autorise à remporter
les douze prochaines éditions du concours mais je constate à regret qu'elle est
incorruptible.
Je cache une bombe dans mon sac
pour être gardé prisonnier ici. Je suis sûr que les cellules y sont plus
spacieuses que mon duplex.
Rien n'y fait, même les douaniers
sont sympas. Foutu pays.
A Paris, il pleut. Il fait 4° en
plein soleil, y'a pas de soleil.
Le soir, dans mon souvenir,
j'écris un livre. J'ajoute que tout a l'air plus grand dans ce pays, tout est
démesuré, vaste, immense. J'écris que c'est un grand voyage que je viens de
faire.
lundi 8 juillet 2013
Les aventures ébouriffantes de Fabien au pays des Caribous (épisodes 5 et 6)
Je me réveille avant le soleil
car aujourd'hui je m'aventure en dehors de la ville, dans le village voisin
situé au cœur des Laurentides. Après avoir parcouru les 3750 kilomètres qui
m'en séparent (dont 3700 en ligne droite), j’atteins une forêt qui m'annonce que j'ai quitté la banlieue de
Montréal et que je pénètre dans le Parc du Mont Tremblant. Du moins je devine
qu'il doit s'agir d'une forêt, sous ces 8 mètres 50 de neige.
Parés de moufles, d'après-ski et
d'un collier de fleurs, la famille Ours m'accueille à pattes ouvertes. Après une visite de l'endroit en motoneige et m'avoir offert un verre de
l'amitié (de l'alcool d'orignal), nous profitons de la beauté du paysage et des
76° du tord-viscères pour refaire le monde.
Papa Ours se déclare ainsi favorable au mariage mais se montre farouchement opposé au trou de la couche d'ozone, Maman Ours, pour faire la mariole adopte la position inverse. Moi je passe mon temps à me marrer, parce que des ours qui grognent avec l'accent québécois, c'est des coups à vous accélérer la fonte des neiges.
Puis, comme la nuit tombe – à moins que le jour ne se soit jamais levé – je leur annonce que je dois prendre congé d'eux. Papa Ours insiste pour me bouffer avant que je reparte, mais je décline son offre, prétextant une migraine.
Papa Ours se déclare ainsi favorable au mariage mais se montre farouchement opposé au trou de la couche d'ozone, Maman Ours, pour faire la mariole adopte la position inverse. Moi je passe mon temps à me marrer, parce que des ours qui grognent avec l'accent québécois, c'est des coups à vous accélérer la fonte des neiges.
Puis, comme la nuit tombe – à moins que le jour ne se soit jamais levé – je leur annonce que je dois prendre congé d'eux. Papa Ours insiste pour me bouffer avant que je reparte, mais je décline son offre, prétextant une migraine.
Je rejoins mon truck pour y
passer la nuit, à moins que ce soit le jour.
Dans mon cahier, le soir ou le
matin, j'écris que le ciel est bas – à moins que ce soit la neige qui est haute
– et que tout a l'air plus grand dans ce pays, même de loin.
Jour 6
Je me réveille contre une
barrière de sécurité. J'ai dû m'endormir, à moins que ce ne soit l'orignal qui
m'ait fait visiter du pays par la bande d'arrêt d'urgence.
Je regagne mon hôtel, et confie
les clés du truck au "camionnier". Je lui demande de refaire le plein, ce qui
devrait l'occuper une bonne partie de la journée.
Je profite que la journée soit à
peine entamée pour la mettre à contribution : visite des boutiques souterraines
et du mythique bar "Les Foufounes Electriques". Déambulations au
hasard des noms de rues, au gré des intersections, à la faveur d'une boussole
interne démagnétisée. Ah, se perdre dans une ville inconnue, dans un pays
étranger…
Puis rentrer en taxi, parce que
bon, y'a un temps pour tout.
Je choisis de me coucher tôt ce
soir, car demain c'est le grand jour. Demain je fais ma lecture au festival,
devant des millions de personnes dont une majorité acquise à ma cause.
Mais se coucher tôt, quand on est
promis à une nuit blanche causée par le trac, c'est toujours assez tard.
Avant de m'endormir sur mon
cahier, j'y écris que le temps c'est déjà l'été, et que tout a l'air plus grand
dans ce pays, surtout la nuit à venir.
A suivre...
jeudi 27 juin 2013
Les aventures ébouriffantes de Fabien au pays des Caribous (épisode 4)
Jour 4
Je ne sais pas à quelle heure je
me réveille car j'ai décidé de jeter ma montre. Je vivrai sans heure, comme
semblent le faire les autochtones.
C'est aujourd'hui que s'ouvre le
festival Metropolis Bleu, aussi je me rends à l'Hôtel 10 dont les dorures abritent
la manifestation.
Sur la façade du lieu, en quatre par trois, scintille mon nom en
lumières néon. Je suis un peu déçu de voir que je suis écrit en si petit par
rapport aux autres noms.
On me remet un document de 87 pages : le programme. Un
événement m'y est réservé. Une lecture en compagnie de 4 autres auteurs. Cinq à
dix minutes me sont octroyées.
Quel est l'équivalent en heures locales ?
On me remet également un pass
V.I.P. qui me permettra d'accéder à tous les événements et d'aller me saouler
gratuitement au bar avec les autres auteurs.
Je décide de valider tout de suite ce sésame.
Le Mouton-Cadet 1947 est un peu trop frais à mon
goût. Je le fais savoir au serveur en lui cassant la bouteille sur la tête. Les
autres auteurs m'acclament et me désignent Président du C.E.A.N.A. (Comité des
Ecrivains Alcooliques Non Anonymes).
Je consacre la seconde partie de
ma journée à la visite des lieux historiques de la ville : les musées, le Stade
Olympique, le Vieux Montréal.
Le soir venu je vais visiter les
locaux de la société Mondo In, partenaire du concours de Rueil Malmaison
Je termine au bar
avec les auteurs et rencontre un franc succès avec mon imitation du Général de
Gaulle. En discutant avec mes collègues, je me rends compte que le langage
bizarroïde parlé par les autochtones est le français.
Je rentre à mon hôtel un peu
pété.
Dans mon cahier, le soir, j'écris
que niveau temps y'a rien à redire mais que tout a l'air plus grand dans ce
pays, surtout le chemin du retour, à quatre pattes.
samedi 22 juin 2013
mardi 18 juin 2013
Les aventures ébouriffantes de Fabien au pays des caribous (épisode 3)
Je me réveille à 3 heures mais je ne
sais plus si c'est l'heure française ou l'heure locale. Je recule ma montre de
6 heures, me rendors et me réveille 4 heures plus tard. Il est 2 heures. J'ai dû avancer ma
montre dans le sens contraire des aiguilles.
Je décide d'aller me promener un
peu dans la ville. Au bout de trois heures de marche, je fais demi-tour. Dans
le hall de l'hôtel.
Le soir, j'écris dans mon cahier
qu'à la télé ils ont dit que le temps était ensoleillé et chaud, et que tout a l'air plus grand dans ce pays, sauf les nuits.
Jour 3
Quand je me réveille, il est 18 heures quelque part dans le monde.
J'allume la télé, et le journal
national s'ouvre sur cette info "Le lauréat du concours francophone de la
nouvelle de Rueil-Malmaison nous honore de sa présence".
Puis il enchaîne
sur les résultats du hockey
Je décide d'aller me promener un
peu dans la ville. Mais aujourd'hui je prends les transports en commun.
Dans un restaurant, je peux enfin
tester un des plats locaux : la poutine. Il s'agit d'un plat qui a été inventé
par un russe ancien champion de judo. C'est une sorte de plat de frites à la
raclette baignant dans un litre de sauce. Je paie en pétrodollars canadiens
Je continue ma visite, et me
perds, notamment parce que je ne comprends pas ce langage abscons parlé par les
autochtones qui me guident. Je leur réponds invariablement "je suis from
France", et ils compatissent.
Le soir, j'écris dans mon cahier
que le temps est au soleil et à la chaleur, mais que ça va. J'ajoute que tout a
l'air plus grand dans ce pays, surtout la poutine.
A suivre...
OULALA ! Il faut se hâter !
130Nouvelles reçues
Il vous reste
3 jours
La date du 20 est la limite d'envoi pas de réception.
Merci
La date du 20 est la limite d'envoi pas de réception.
Merci
mercredi 12 juin 2013
Fabien au Canada - Episode 2
Jour 1
Dès l'aube, un commissaire me
rend visite. Comme il sait lire, il me demande mon passeport. Il découvre mon
nom et pâlit.
- Vous êtes Fabien Pesty ? Le lauréat du concours francophone de
la nouvelle de Rueil-Malmaison ?
- C'est moi-même je me présente.
- Excusez-nous, M. Pesty, on ne
vous avait pas reconnu ! On va vous accompagner à l'aéroport.
Je suis transféré dans une
Limousine et escorté par les motards, toutes sirènes stridentes, à Roissy.
Là-bas, le tapis rouge m'est déroulé et on jette des pétales de roses sur mon
passage jusqu'à l'avion. Heureusement j'ai mis des chaussettes propres.
Je rejoins Carole Berté, la
directrice de la médiathèque. Elle a des pétales de roses plein les cheveux et
je lui demande discrètement si elle a pensé à mettre des chaussettes propres.
Elle me répond qu'à Paris, c'est tous les jours qu'on en met.
L'avion est un Boeing, immense.
Nous nous installons à notre place, au huitième étage de l'appareil. Je peux
alors visionner un film sur l'écran plasma 82 cm incrusté dans le dossier du
siège de devant. Je regarde Bambi, deux fois, parce que c'est le premier de la
liste et que je n'ai pas trouvé comment en sélectionner un autre, ni comment
l'empêcher de repartir depuis le début. D'habitude je pleure toujours quand le
chasseur tue la maman de Bambi, mais là, la biche qui agonise en québécois,
j'ai ri deux fois.
Arrivé à Montréal, je suis
conduit à mon hôtel. On me fournit un plan de ma chambre et la notice pour
régler la piscine à vagues qui y est installée. Je me délasse un peu dans le
jacuzzi et m'aperçois plus tard, en observant l'espèce de piste qui sert
d'égouttoir à vaisselle, qu'il s'agissait en fait de l'évier. J'en ai bien
profité en faisant du bateau sur l'éponge.
Dans mon cahier, j'écris que le
temps est ensoleillé et chaud, et que dans ce pays, tout à l'air plus grand.
Puis je dors sur l'éponge car je n'ai pas retrouvé mon lit.
A suivre...
mardi 11 juin 2013
vendredi 7 juin 2013
Fabien au Canada
A la manière d'un feuilleton, suivez les aventures au Canada de notre lauréat 2012 :
Fabien Pesty.
Fabien nous régale avec sa verve habituelle, un regard décalé, caressant l'absurde.
Jour J-1
Je quitte ma petite ville de Voiron pour me rendre à la
grande ville de Paris. Il paraît que là-bas tout est grand, surtout la Tour
Eiffel qu'on ne peut même pas retourner pour faire voleter de la neige. Il
paraît aussi que les routes sont en goudron. J'ai hâte.
Je pensais m'y rendre à dos
d'âne, mais on m'a dit qu'il existait un moyen de locomotive bien plus rapide.
C'est donc à dos de train que je m'y rends, et quelques heures plus tard j'arrive à la Gare de Lyon. Ça commence bien !
On m'avait parlé du caractère aléatoire de
l'acheminement-de-fer, et je le vérifie par moi-même.
J'avise un préposé sur le
quai et lui demande à quelle heure part le prochain train pour Paris.
- Mais vous êtes à Paris !
- Ben non, je suis à la Gare de
Lyon.
Je passe la nuit au commissariat.
à suivre...
vendredi 31 mai 2013
Les aventures canadiennes de Fabien Pesty, Lauréat 2012
La semaine prochaine sur ce blog, en exclusivité mondiale !
Les aventures canadiennes de notre lauréat 2012 : Fabien Pesty
En attendant, vous pouvez lire sa nouvelle ici.
mercredi 22 mai 2013
jeudi 16 mai 2013
lundi 6 mai 2013
mardi 23 avril 2013
dimanche 7 avril 2013
C'est parti !
mercredi 3 avril 2013
lundi 11 février 2013
Et oui, certains nous appellent déjà pour savoir quand la deuxième édition
du Prix Don Quichotte sera lancée !
Encore un peu de patience, nous y travaillons.
Nous avons choisi le samedi 6 avril 2013 pour vous dévoiler de belles surprises :
Un nouveau thème, de nouvelles personnalités dans le jury, et des promesses de voyage.
A très bientôt
Don Quichotte
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