Je me réveille à 3 heures mais je ne
sais plus si c'est l'heure française ou l'heure locale. Je recule ma montre de
6 heures, me rendors et me réveille 4 heures plus tard. Il est 2 heures. J'ai dû avancer ma
montre dans le sens contraire des aiguilles.
Je décide d'aller me promener un
peu dans la ville. Au bout de trois heures de marche, je fais demi-tour. Dans
le hall de l'hôtel.
Le soir, j'écris dans mon cahier
qu'à la télé ils ont dit que le temps était ensoleillé et chaud, et que tout a l'air plus grand dans ce pays, sauf les nuits.
Jour 3
Quand je me réveille, il est 18 heures quelque part dans le monde.
J'allume la télé, et le journal
national s'ouvre sur cette info "Le lauréat du concours francophone de la
nouvelle de Rueil-Malmaison nous honore de sa présence".
Puis il enchaîne
sur les résultats du hockey
Je décide d'aller me promener un
peu dans la ville. Mais aujourd'hui je prends les transports en commun.
Dans un restaurant, je peux enfin
tester un des plats locaux : la poutine. Il s'agit d'un plat qui a été inventé
par un russe ancien champion de judo. C'est une sorte de plat de frites à la
raclette baignant dans un litre de sauce. Je paie en pétrodollars canadiens
Je continue ma visite, et me
perds, notamment parce que je ne comprends pas ce langage abscons parlé par les
autochtones qui me guident. Je leur réponds invariablement "je suis from
France", et ils compatissent.
Le soir, j'écris dans mon cahier
que le temps est au soleil et à la chaleur, mais que ça va. J'ajoute que tout a
l'air plus grand dans ce pays, surtout la poutine.
A suivre...
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