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lundi 11 novembre 2019

Le roman de notre Président Philippe Beyvin




Quand Thomas Bentley, quatorze ans, apprend que son père n’est en réalité pas son père, ses certitudes sont atomisées d’un coup, ses préoccupations d’ado reléguées au second plan. Sa mère décide de persister dans le lent pourrissement des non-dits et refuse de lui révéler l’identité de son géniteur. Thomas entreprend alors une longue enquête pour débusquer SA vérité. Au fil des années, les morceaux du puzzle s’assemblent, dessinant peu à peu la silhouette du père absent, dont les choix interrogent. La passion d’un métier, en l’occurrence celui de reporter-photographe de guerre, peut-elle justifier le renoncement à l’amour, à la paternité ? Les rencontres qui jalonneront le parcours de Thomas seront essentielles pour grandir et trouver l’apaisement.
Ce livre est tout d’abord un voyage au cœur d’une époque (années 60-70), décrite de manière tout à fait juste et réaliste, mais c’est avant tout un voyage intérieur délicat et touchant.
J’ai été touchée.
Par les personnages qui ont vite de l’épaisseur, par les dialogues simples qui ne sombrent jamais dans le pathos, par l’émotion brute et la violence inouïe de certaines situations. La construction est habile et l’intérêt du lecteur subtilement porté jusqu’au dénouement.
Touchée aussi par la profondeur du questionnement sur le métier de reporter, photographe ou pas, qui a eu un écho dans mon parcours personnel. La prise de risque, l’adrénaline qui monte, la quête du scoop justifient-elles l’abandon de joies plus ordinaires ? Y-a-t-il une bonne réponse ?
La force des images est là, celle des photographies de Grégoire, mais aussi dans celles que nous générons à la lecture. La complexité de l’humain est au cœur de ce roman, n’est-ce pas ce qui le rend passionnant ?

Marie-Line

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